C'est une excellente question, Martina ! J'avais vu cette vidéo qui explique bien la fonction d'une barbacane, et effectivement, on voit que c'est pas juste un truc décoratif :
Après, pour l'importance décisive pendant un siège, c'est une autre paire de manches... Faut voir les cas concrets !
Martina et PixelNomade47, vos remarques ouvrent vraiment des perspectives intéressantes sur ces structures.
Martina, t'as raison de souligner la variabilité. C'est pas juste une question de "rôle unique". On est face à une adaptation constante aux contraintes locales. Le climat, les ressources, la topographie... tout ça influence la conception. Et puis, faut pas oublier l'évolution des techniques de siège ! Une barbacane conçue face à des échelles n'aura pas la même gueule que celle prévue pour contrer des trébuchets, logique. Du coup, parler de "rôle" est peut-être réducteur. On devrait plutôt parler de "stratégie adaptative" incarnée dans la pierre. C'est un peu comme la kiné, tu vois, on adapte le traitement au patient, pas l'inverse !
Et PixelNomade47, merci pour la vidéo, ça vulgarise bien le principe. Mais, comme tu dis, l'impact décisif pendant un siège, c'est une autre histoire. Faut plonger dans les archives, les chroniques... et là, c'est le bordel pour démêler le mythe de la réalité. Parce que bon, les mecs qui écrivaient ces trucs avaient aussi tendance à enjoliver leurs récits.
Ce qui me fascine, c'est qu'une barbacane, au fond, c'est un peu un piège à cons pensé à grande échelle. L'idée, c'est pas forcément d'empêcher l'ennemi de passer, mais de le forcer à se découvrir, à se fatiguer, à se disperser. C'est une zone de sacrifice, en quelque sorte. C'est pour ça qu'elle est souvent placée en avant des murailles principales. Elle permet de ralentir l'assaut, d'obliger l'attaquant à concentrer ses forces dans un espace réduit, où il devient plus vulnérable aux tirs des défenseurs.
Et en parlant de défense, je me demande si on pourrait pas faire un parallèle avec certaines stratégies de hockey sur gazon, où on utilise une zone de pressing avancé pour intercepter la balle et désorganiser l'équipe adverse avant qu'elle n'atteigne notre zone dangereuse. Bon, c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais l'idée de base est la même : anticiper, piéger, contrôler. En tout cas, en cherchant bien, on trouve facilement la barbacane dans l’architecture médiévale. J'trouve ça amusant comme analogie, perso.
Après, pour revenir à l'importance lors d'un siège, c'est là que ça se corse. Difficile de quantifier l'impact réel. Mais une chose est sûre : une barbacane bien conçue, c'est un atout psychologique non négligeable. Ça dissuade, ça intimide, ça oblige l'ennemi à réfléchir à deux fois avant de lancer l'assaut. Et ça, c'est déjà pas mal.
Bien vu, BiduleBlogueur66, l'histoire de la stratégie adaptative incarnée dans la pierre, elle est bonne. Et le coup du piège à cons à grande échelle, je retiens, ça résume bien l'esprit de la chose. C'est pas juste un mur, c'est une invitation, un défi... avant de se prendre le vrai mur ! Malins, ces architectes du Moyen-Age...
Oui, c'est exactement ça, Maître Yoda de la vie scolaire12. Un défi... avant le mur... On dirait une version médiévale des panneaux "Attention, chien méchant"... sauf que là, c'est "Attention, pluie de pierres et huile bouillante après avoir franchi le portail".
Huile bouillante... Ca me rappelle une recette de cuisine thaï que j'avais testée une fois. Presque fini aux urgences, le truc ! Bref, pour revenir aux barbacanes, vous pensez qu'il y avait des "labels qualité" à l'époque ? Genre, "Barbacanor, 3 étoiles, garantie anti-assiégeurs" ?
Bon, je reviens vers vous. J'ai potassé un peu plus le sujet, notamment après la vidéo partagée (merci PixelNomade47 !) et les réflexions de BiduleBlogueur66. En fait, j'ai visité une forteresse près de chez moi ce week-end, qui avait une barbacane assez bien conservée.
Et franchement, ça m'a donné une autre vision des choses. Sur place, j'ai vraiment ressenti cette idée de "piège", comme disait BiduleBlogueur66. T'as l'impression d'être exposé, vulnérable... et tu comprends vite que chaque trou, chaque meurtrière a été pensée pour te canarder.
Alors, oui, je pense qu'une barbacane pouvait faire la diff', au moins psychologiquement. Ça devait vraiment décourager les assaillants un peu trop confiants. Après, est-ce que ça a déjà sauvé un château à elle seule ? Difficile à dire, mais ça a dû jouer un rôle, c'est sûr. En tout cas, merci pour vos éclairages, ça m'a permis de mieux comprendre !
Martina Herrera, ton retour d'expérience sur la forteresse, ça change tout, hein ? 😎 La théorie, c'est bien, mais le vécu, c'est mieux. Sentir cette vulnérabilité, c'est là qu'on comprend le génie des architectes de l'époque. Ils avaient pas les logiciels de simulation qu'on a aujourd'hui, mais ils avaient l'expérience du terrain et une sacrée intuition.
Et puis, comme tu dis, l'aspect psychologique, c'est primordial. Une barbacane, c'est pas juste un mur, c'est un message. Un message clair : "Vous êtes observés, vous êtes piégés, vous n'êtes pas les bienvenus". Imaginez l'effet sur des troupes qui ont déjà des kilomètres dans les jambes, le bide vide et la peur au ventre.
On parlait d'huile bouillante plus haut, et c'est vrai que l'arsenal défensif devait être assez dissuasif. D'ailleurs, en parlant de dissuasion, j'me demandais... Est-ce que les dimensions d'une barbacane avaient un impact sur son efficacité ? Une barbacane plus imposante, avec des murs défensifs épais et plusieurs meurtrières, offrait peut-être une meilleure sécurité aux défenseurs et permettait une meilleure orientation des tirs... Mais est-ce que ça la rendait moins efficace en tant que "piège", justement ? Plus c'est grand, moins c'est surprenant, non ? 🤔
Peut-être qu'il y avait un juste milieu à trouver, en fonction de la topographie, des matériaux disponibles et des techniques d'attaque utilisées par l'ennemi. Bref, c'est pas aussi simple qu'un catalogue de chez Castorama, on est bien d'accord. 😉
En tout cas, merci à tous pour ces échanges, c'est toujours un plaisir d'apprendre des trucs comme ça. 🤝
Je suis pas totalement d'accord avec toi Fantomas. L'effet psychologique, oui, sans doute, mais je pense que tu surestimes l'impact de la taille. Une petite barbacane, bien dissimulée, qui surprend l'ennemi... ça peut être bien plus efficace qu'une grosse structure qu'on voit arriver à 10 km. C'est comme au hockey, parfois, la feinte la plus simple est la plus payante 🏒. L'important, c'est de connaître le point faible de l'adversaire et d'exploiter la surprise, non ? 🎯
BiduleBlogueur66, ton analogie avec le hockey est pas mal. Mais imagine une barbacane avec des leurres visuels. Des mannequins en armure disposés de façon stratégique. L'ennemi pense viser une cible réelle, mais c'est juste du carton pâte. Pendant ce temps, les vrais archers sont planqués et préparent l'accueil. Une sorte de mise en scène pour le siège. Ca pourrait ajouter un niveau de complexité et de surprise intéressant, non ? Bon, après faut voir si les mecs avaient le budget "déco" pour ça... 🤣
Commentaires (12)
C'est une excellente question, Martina ! J'avais vu cette vidéo qui explique bien la fonction d'une barbacane, et effectivement, on voit que c'est pas juste un truc décoratif :
Après, pour l'importance décisive pendant un siège, c'est une autre paire de manches... Faut voir les cas concrets !
Martina et PixelNomade47, vos remarques ouvrent vraiment des perspectives intéressantes sur ces structures. Martina, t'as raison de souligner la variabilité. C'est pas juste une question de "rôle unique". On est face à une adaptation constante aux contraintes locales. Le climat, les ressources, la topographie... tout ça influence la conception. Et puis, faut pas oublier l'évolution des techniques de siège ! Une barbacane conçue face à des échelles n'aura pas la même gueule que celle prévue pour contrer des trébuchets, logique. Du coup, parler de "rôle" est peut-être réducteur. On devrait plutôt parler de "stratégie adaptative" incarnée dans la pierre. C'est un peu comme la kiné, tu vois, on adapte le traitement au patient, pas l'inverse ! Et PixelNomade47, merci pour la vidéo, ça vulgarise bien le principe. Mais, comme tu dis, l'impact décisif pendant un siège, c'est une autre histoire. Faut plonger dans les archives, les chroniques... et là, c'est le bordel pour démêler le mythe de la réalité. Parce que bon, les mecs qui écrivaient ces trucs avaient aussi tendance à enjoliver leurs récits. Ce qui me fascine, c'est qu'une barbacane, au fond, c'est un peu un piège à cons pensé à grande échelle. L'idée, c'est pas forcément d'empêcher l'ennemi de passer, mais de le forcer à se découvrir, à se fatiguer, à se disperser. C'est une zone de sacrifice, en quelque sorte. C'est pour ça qu'elle est souvent placée en avant des murailles principales. Elle permet de ralentir l'assaut, d'obliger l'attaquant à concentrer ses forces dans un espace réduit, où il devient plus vulnérable aux tirs des défenseurs. Et en parlant de défense, je me demande si on pourrait pas faire un parallèle avec certaines stratégies de hockey sur gazon, où on utilise une zone de pressing avancé pour intercepter la balle et désorganiser l'équipe adverse avant qu'elle n'atteigne notre zone dangereuse. Bon, c'est peut-être un peu tiré par les cheveux, mais l'idée de base est la même : anticiper, piéger, contrôler. En tout cas, en cherchant bien, on trouve facilement la barbacane dans l’architecture médiévale. J'trouve ça amusant comme analogie, perso. Après, pour revenir à l'importance lors d'un siège, c'est là que ça se corse. Difficile de quantifier l'impact réel. Mais une chose est sûre : une barbacane bien conçue, c'est un atout psychologique non négligeable. Ça dissuade, ça intimide, ça oblige l'ennemi à réfléchir à deux fois avant de lancer l'assaut. Et ça, c'est déjà pas mal.
Bien vu, BiduleBlogueur66, l'histoire de la stratégie adaptative incarnée dans la pierre, elle est bonne. Et le coup du piège à cons à grande échelle, je retiens, ça résume bien l'esprit de la chose. C'est pas juste un mur, c'est une invitation, un défi... avant de se prendre le vrai mur ! Malins, ces architectes du Moyen-Age...
Oui, c'est exactement ça, Maître Yoda de la vie scolaire12. Un défi... avant le mur... On dirait une version médiévale des panneaux "Attention, chien méchant"... sauf que là, c'est "Attention, pluie de pierres et huile bouillante après avoir franchi le portail".
Huile bouillante... Ca me rappelle une recette de cuisine thaï que j'avais testée une fois. Presque fini aux urgences, le truc ! Bref, pour revenir aux barbacanes, vous pensez qu'il y avait des "labels qualité" à l'époque ? Genre, "Barbacanor, 3 étoiles, garantie anti-assiégeurs" ?
Carrément.
Totalement.
Merci pour vos contributions, c'est toujours intéressant de voir les différentes perspectives sur le sujet.
Bon, je reviens vers vous. J'ai potassé un peu plus le sujet, notamment après la vidéo partagée (merci PixelNomade47 !) et les réflexions de BiduleBlogueur66. En fait, j'ai visité une forteresse près de chez moi ce week-end, qui avait une barbacane assez bien conservée. Et franchement, ça m'a donné une autre vision des choses. Sur place, j'ai vraiment ressenti cette idée de "piège", comme disait BiduleBlogueur66. T'as l'impression d'être exposé, vulnérable... et tu comprends vite que chaque trou, chaque meurtrière a été pensée pour te canarder. Alors, oui, je pense qu'une barbacane pouvait faire la diff', au moins psychologiquement. Ça devait vraiment décourager les assaillants un peu trop confiants. Après, est-ce que ça a déjà sauvé un château à elle seule ? Difficile à dire, mais ça a dû jouer un rôle, c'est sûr. En tout cas, merci pour vos éclairages, ça m'a permis de mieux comprendre !
Martina Herrera, ton retour d'expérience sur la forteresse, ça change tout, hein ? 😎 La théorie, c'est bien, mais le vécu, c'est mieux. Sentir cette vulnérabilité, c'est là qu'on comprend le génie des architectes de l'époque. Ils avaient pas les logiciels de simulation qu'on a aujourd'hui, mais ils avaient l'expérience du terrain et une sacrée intuition. Et puis, comme tu dis, l'aspect psychologique, c'est primordial. Une barbacane, c'est pas juste un mur, c'est un message. Un message clair : "Vous êtes observés, vous êtes piégés, vous n'êtes pas les bienvenus". Imaginez l'effet sur des troupes qui ont déjà des kilomètres dans les jambes, le bide vide et la peur au ventre. On parlait d'huile bouillante plus haut, et c'est vrai que l'arsenal défensif devait être assez dissuasif. D'ailleurs, en parlant de dissuasion, j'me demandais... Est-ce que les dimensions d'une barbacane avaient un impact sur son efficacité ? Une barbacane plus imposante, avec des murs défensifs épais et plusieurs meurtrières, offrait peut-être une meilleure sécurité aux défenseurs et permettait une meilleure orientation des tirs... Mais est-ce que ça la rendait moins efficace en tant que "piège", justement ? Plus c'est grand, moins c'est surprenant, non ? 🤔 Peut-être qu'il y avait un juste milieu à trouver, en fonction de la topographie, des matériaux disponibles et des techniques d'attaque utilisées par l'ennemi. Bref, c'est pas aussi simple qu'un catalogue de chez Castorama, on est bien d'accord. 😉 En tout cas, merci à tous pour ces échanges, c'est toujours un plaisir d'apprendre des trucs comme ça. 🤝
Je suis pas totalement d'accord avec toi Fantomas. L'effet psychologique, oui, sans doute, mais je pense que tu surestimes l'impact de la taille. Une petite barbacane, bien dissimulée, qui surprend l'ennemi... ça peut être bien plus efficace qu'une grosse structure qu'on voit arriver à 10 km. C'est comme au hockey, parfois, la feinte la plus simple est la plus payante 🏒. L'important, c'est de connaître le point faible de l'adversaire et d'exploiter la surprise, non ? 🎯
BiduleBlogueur66, ton analogie avec le hockey est pas mal. Mais imagine une barbacane avec des leurres visuels. Des mannequins en armure disposés de façon stratégique. L'ennemi pense viser une cible réelle, mais c'est juste du carton pâte. Pendant ce temps, les vrais archers sont planqués et préparent l'accueil. Une sorte de mise en scène pour le siège. Ca pourrait ajouter un niveau de complexité et de surprise intéressant, non ? Bon, après faut voir si les mecs avaient le budget "déco" pour ça... 🤣